Vous consultez les archives du forum EclairagePublic.eu
You are not logged in.
En 1978, Montréal a décidé
que chaque quartier allait recevoir son propre style de lampadaire décoratif.
C'était dans le cadre d'un
programme d'enfouissemet des fils à Montréal. Jean Drapeau voulait tout enfouir, et en a fait beaucoup pendant
toutes ses années au pouvoir. Mais c'est son président du comité exécutif, Yvon Lamarre, vers 1978, qui lui a
suggéré d'aller au "tout décoratif", au lieu des lampadaires banals "davit" que l'on installait systématiquement
jusqu'à ce moment-là.
Le programme d'enfouissement s'est essoufflé vers 1990.
Un style "haut" (pour
les grandes rues), un style "bas" (pour les trottoirs et les rues secondaires), plus un style pour la rue Sherbrooke
(les têtes de pendu et les magnifiques lanternons victoriens), et un pour la rue Ste-Catherine (les affreuses
"boules disco" que l'on retouve toujours dans le quartier Maisonneuve).
Certains sont très beaux, mais ils
avaient tous le problème d'être très polluants (les boules disco, encore, qui envoient la plupart de leur lumière
vers le ciel ou à côté, n'importe où sauf où on veut avoir de l'éclairage!), et la plupart étaient inefficaces.
Ceux du Plateau sont jolis mais très inefficaces, avec leur globe givré - voir la rue de Bienville - dont on
s'est heureusement débarassé plus tard - comme plus à l'est sur l'av. Mont-Royal).
Puis, on a restreint
les styles, comme pour le style Art-déco dans les années 80 (av. Ch-Colomb par exemple), franchement meilleurs
et plus efficaces.
Maintenant, on va au cas par cas, selon le projet de revitalisation.
Existe-t-il le
document de planification de la Ville illustrant pour chaque quartier ses deux lampadaires respectifs?
On
pourrait ici énumérer les styles par quartier, et les evaluer.
La Gazette avait fait un assez long article comme
ça vers 1981.
« We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars. » (Oscar Wilde)
Frank-Talon
Offline
Je ne crois plus que la ville de
Montréal aujourd'hui a un style de lampadaire par quartier comme c'était le cas il y a quelques années. Les
derniers que j'ai vue installés, ce sont ceux du centre-ville (côte Université), qui font très urbain avec un HPS en
haut pour la rue, et un halogénure en bas pour les pietons. Ils sont "full cotoff", ils éclairent bien et répondent
d'après-mois aux normes de la polution lumineuse.
Par contre, ceux installés dans les années 80 sont
vraiment un problème coté polution! Je me souviens, vivant chez mes parents. J'avais une boule disco
vis-à-vis ma fenêtre de chambre. Je pouvais facilement lire un livre sans alumer la lumière la nuit! Ça prenait
une toile très opacte pour dormir. Quelques années plus tard, la ville de Montréal a eu l'idée d'installer les
nouveaux avec un "morceau de metal" qui coupe la lumière vers l'interieur des maisons. C'était pas parfait
mais c'était mieux!
Ensuite, il y a eu la mode (jusqu'a très ressament) des lampes "torche" de sallon. (Il y
en a beaucoups dans villeray, dans le parc Jarry). C'est estétiquement beau mais la lumière est concentré dans
le bas du liminaire et éclaire à l'horizontale. C'est aveuglent je trouve.
Je trouve finalement que les rues
les mieux éclairés à Montréal (je parle pas juste de la puissance de l'éclairage mais aussi des pertes et de la
polution) sont ceux qui ont les bons vieux cobrahead, même si c'est moins "estétiquement beau". Même dans
certains rues construits il n'y a pas longtemps, on ne met plus d'éclairage décoratif mais plutot des cobrahead
Helios (noir).
Si la ville veut travailler sur la polution lumineuse, elle a beaucoup à faire, mais je ne crois
pas que ce soit une priorité immédiate.
Michel "Le Koala" Blanchet
Offline
Michel, ne répond pas a cette
question, tu connais la réponse
quel est, selon vous, l'éclairage qui nous fait voir en noir et blanc le soir
venu, comme si la lumière dagagée mangeais les couleurs pour nous laisser une vision en noir et blanc...
Toyota, un coup de coeur sans fin
Honda, donne un haut-le-coeur sans fin
Offline