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Non vous avez bien lu, je parle bien d'une technologie de lampes absolument inconnue de [peut-être] nous tous.
Donc ca consiste en quoi ?
Dans un brûleur en verre-quartz de la taille d'une balle de golf on y injecte quelques milligrammes de sulfure et d'argon. Cette ampoule est enfermée dans une petite cage ; un micro-onde miniature, de manière à ce lorsqu'on met le micro-ondes en service celui-çi exite les molécule de gaz dans l'ampoule et ca émet de la lumière !
Cette invention digne de la quatrième dimension des années 90 à été inventée par 3 urluberlus américain à l'aide du département d'état américain à l'énergie.
2 modèles de lampes ont vu le jour en 94 et 97 et la société à fermée en 1998. La licence de fabrication fut rachétée par LG ce qui parait évident.
Le fonctionnement de ses installations à posé beaucoup de problèmes dûs aux perturbations électromagnétiques sur tous les réseaux GSM, Wi-Fi et satellite.
Les explications sont approximatives...
Le peu d'installations d'éclairage avec cette lampe à aujourd'hui disparu.
LG avait dévellopé à l'époque un luminaire d'éclairage public
Plus d'infos sur Wiki http://en.wikipedia.org/wiki/Sulfur_lamp (en anglais)
Edit : ré-affichage de la photo d'une manière pérennne.
Last edited by Iridium (2009-03-01 11:33:38)
Exalum
La lumière réfléchie
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Ah ce luminaire était donc dédié à ce type de lampe.... intéressant !
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genre ils ont fait aussi un luminaire à base de kryptonite, mais Superman avait quelques défaillances quand il passait dans le quartier. Ils ont donc du faire le luminaire en plomb. Malheureusement, ça n'éclairait plus rien...
Offline
Oui, c'est en effet une technologie intéressante mais qui a ses limites: d'une part la nécessité d'une rotation méchanique et d'un refroidissement forcé de l'ampoule rendent le système complexe et bruyant. d'autre part, le maillon faible reste le magnétron nécessaire à la génération de micro-onde, ce qui limite la durée de vie du système à 20-25 khrs, et est responsable de la chute du rendement à 120 lm/W alors que la lampe seule peut dépasser les 170 lm/W.
Il faut noter que avec la technologie des lampes aux iodures métalliques à bruleur céramique une durée de vie et un rendement similaire sont atteinds, ce avec un bien meilleur rendu des couleurs (voir les dernières innovations de Philips et d'Osram présentées au salon Light+Building). La lampe au soufre n'a qu'un IRC de 70, assez médiocre, avec un ton vert assez désagréable mais suffisant et acceptable pour l'éclairage publique. Il est intéressant de noter qu'il y a d'autres lampes que celle décrite ici - dans la famille des chalcogènes il existe des lampes au sélénium et au tellure qui ont des spectres d'émission similaires mais décalés vers le bleu ou vers le rouge, respectivement - donc moins efficaces du point de vue du flux lumineux. Sur la photo ci-dessous on a de haut en bas une lampe au soufre, au sélénium et au tellure.
Il y a eu des tests visant à améliorer le spectre d'émission en mélangeants ces elements, comme le soufre et le tellure (lampe dcarré du haut) afin de déplacer le spectre vers les tons rouges et supprimer cette teinte verte, mais le rendement chute irrémédiablement. La lampe rouge du dessous est remplie de sélénium, cet element a différents allotropes.
Dessous c'est quand j'ai fait tourner une de mes lampes au soufre dans le micro-onde de mon beauf de l'époque . Une correction qui est nécessaire de faire par rapport aux descriptions de Wikipédia, c'est que l'émission de la molécules de S2 dans le plasma Ar-S n'est pas blanc-verdâtre, mais bleu. En fait c'est l'absorption de lumière par les molécules de S3 situés en périphérie du plasma, prés du quartz, qui change le spectre d'émission et déplace son pic du bleu vers le vert. Sans cette absorption ces lampes seraient en fait bleues.
Ce qui est interessant de voir sur cette photo de la lampe au démarrage (je ne l'ai pas laissé monter en température), c'est à droite de l'ampoule il y a l'émission bleue de la vapeur de S2 (le reste c'est de l'argon) - la pression dans la lampe n'est pas suffisante pour qu'il y ait formation de S3, donc là on voit la véritable couleur du plasma de soufre sans absorption moléculaire.
Là c'est une lampe au sélénium dans la mème situation, et bien que la photo ne lui rende pas justice, le plasma de Se2 a un bleu plus prononcé que celui de S2.
A+
Max
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Alors là.......................... (Iridium scotché).
Max m'épatera toute ma vie Géniales les photos dans le micro-ondes ! Tu veux dire que tu as ces lampes ou les a eu en mains ???
Donc en lisant les points négatifs on peu conclure que le développement de l'iodure céramique nous à sauvés de cette technologie ? Les fabricants on pris connaissance de cette technologie et ont préférés développer une nouvelle IM ?
Exalum
La lumière réfléchie
Offline
--> big-bros: non, ce n'est pas la raison. Le faible IRC de la lampe au soufre provient du fait que le spectre décroit (trop) rapidement dans les bleu et les rouges, c'est un peu le même problème que pour les tubes fluos de types blanc industrie (à halophosphates). L'IRC de 70 des lampes au soufre indique que contrairement à ce qui est affirmé, son spectre n'est pas le plus proche du spectre solaire! En fait c'est l'émission d'un type de décharge dans la vapeur de dysprosium et celui de l'arc au xénon à très haute pression qui se rapprochent le plus du spectre solaire - encore une erreur à corriger sur Wikipédia.
--> Iridium: si je dois t'épater pour le restant de ta vie alors j'ai du pain sur la planche Ces lampes, je les ai effectivement dans ma collection depuis quelques années. A l'université où j'ai fait mes études un thésard a travaillé sur la physique de ces sources, lui et des professeurs m'ont ainsi donné quelques surplus.
Les projecteurs et luminaires basés sur les lampes au soufre n'ont pas eu besoin des IM céramiques pour "rater" leur entrée sur le marcher de l'éclairage - leur parties mobiles, la faible durée de vie du magnetron et leur éfficacité lumineuse modestement supérieure (100 lm/W au mieux pour le système complet, 80 lm/W pour les premiers systèmes)) au produits courants, plus le cout d'investissement plus élevé ont fait que finalement il n'y a pas beaucoups d'intéret à utiliser cette technologie à la place des iodures ou du HPS. En ce qui concerne le HPS, bien sûr la qualité de la lumière est moindre, mais on peut avoir du 150 lm/W (140 lm/W système) sur 30000 h de durée de vie, ce qui éclate largement les lampes au soufre.
Une note interessante est que les système au soufre sont souvent couplés à des guides de lumière afin d'étaler l'émission lumineuse. Franchement, avec un tel system le rendement doit nécessairement chuter en dessous des 85 lm/W, or il existe des tubes fluos donnant du 104 lm/W (ca 95 lm/W système) dont la durée de vie atteind les 70000 heures avec un IRC supérieur de 10 points ... franchement, mis à part l'argument du "sans mercure" et de la maintenance du flux (quoi que, les tubes fluos et certains HPS ont une maintenance de 90%), tant que le problème de la génération des microonde et du refroidissement de l'ampoule ne seront pas résolu correctement, je ne vois pas l'intéret de cette technologie (sous-entendu sous la forme actuelle) dans l'éclairage publique et industriel.
Max
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