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De rien - ça me fait aussi plaisir de partager ces histoires, et ça me permet de ressortir un peu ce que j'ai appris au fil des ans, que ça serve un peu!
On continue dans la série des lampes bizarres avec ce model US de 1500W servant à l'éclairage sportif. Est-ce que quelqu'un devine un peu la raison de cette construction?
Max
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??? pour créer une sorte de flux asymétrique dans un projecteur à répartition symétrique ?
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C'est bien ça - elle n'a pas duré longtemps celle la! - cette construction en Z permet en effet d'obtenir une distribution assymetrique du flux dans des luminaires symmetriques. C'est une pratique courante aux States que d'employer des luminaires symétriques pour l'éclairage sportif, ce qui n'est pas vraiment approprié vu les pertes lumineuses et la pollution que ça engendre! Du coups, au lieu d'avoir dévellopé des systèmes adaptés, une entreprise (Musco) à apportée cette modification aux lampes afin d'améliorer leur usage.
Au fait, qqun à une idée du fabriquant qui produit ces lampes là?
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Ouah ! Sur ce coup-là je m'étonne moi-même !
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Je ne sais pas, et il y a trop de fabriquants pour que je réponde au pif !
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ge?
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On continue avec des lampes qui sont plutôt inhabituelles aujourd'hui mais qui l'étaient moins en leur temps - en allant de la plus récente à la plus ancienne (on garde le meilleur pour la fin): en premier une ColorStar DSX d'Osram (1998), lampe à sodium blanche qui a la particularité de pouvoir délivrer soit 2600K ou 3000K à flux constant selon la commutation du ballast.
Ensuite viens une Narva NaChroma 175W de 1983, une lampe tri-iodures (sodium-thallium-indium) dont la puissance est plutôt inhabituelle en Europe.
Puis on a une Philips HPT 1000W de 1974. Ces lampes au mercure étaient utilisées pour l'éclairage industriel et d'espace avant que les lampes sodium haute pression et aux iodures métalliques ne deviennent vraiment populaires dans ces applications là.
et enfin deux que je traque depuis des années. Tout d'habord une G.E.C. SOI/H 45W de 1964, une des premières lampes au sodium basse pression à ampoule intégrale (c'était avant l'usage de revètements semiconducteurs réfléchissant les IR). Chaque jambe du tube à décharge est chaussée d'un tube en verre qui limite les déperditions thermiques par rayonnement.
Puis pour finir en beauté voici une très très rarissime Philips SO-X 40W de 1965, la toute première lampe sodium avec revètement d'oxide d'étain réflechissant les IR - technologie qui permettra enfin de passer les 100 lm/W. Notez la puissance inhabituelle de 40W; trois ans aprés, en 68, Philips remplacera ces lampes par les SOX moderne à revètement d'oxide d'indium. Toute la gamme changera de puissance et cette 40W passera à 35W.
voilà pour ce soir (au fait, l'éclipse lunaire était superbe)
Max
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On continue avec une vue éclatée de la structure d'une lampe à induction, la Genura de GE. De gauche a droite on a:
- le redresseur + filtre
- le generateur RF (2.65 MHz) enfermé dans son blindage
- l'antenne RF
- l'ampoule fluorescente.
Le revètement à l'arrière de l'ampoule est une couche d'argent qui est normalement connectée électriquement à la "masse" du circuit HF via la bande de cuivre. Ce montage a deux fonctions: faciliter l'amorçage de la décharge via couplage capacitif avec l'antenne, et écranter les champs electriques RF émis par l'antenne et la déchage toroïdale.
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La ColorStar DSX, une lampe que j'ai toujours rêvé d'avoir! Dans mon catalogue Osram il en faisait la pub, ils venaient de sortir de sortir la DSX2 avec réduction de puissance de 80 à 50W.
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idem pour moi - quand j'était gamin j'ai vu une démo de la colorstar DSX sur le stand Osram, au salon Elec à Villepinte. J'avais été très imprésionné par le changement de couleur de la lampe sous la simple action d'un interrupteur. Depuis j'ai toujours voulu en posséder une, ce qui ne s'est réalisé que récemment. Si tu cherches une de ces lampe, je pense que tu pourras en trouver sur e-bay pour une some modique.
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A mon grand regret je n'en ai jamais vu en action. Merci du tuyau je regarde ca
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Au rayon bizarreries et trouvailles improbables on continue avec cette lampe au xénon de chez Osram, une rare XQE 90W (1960s) dont la particularité consiste dans la formation d'un arc électrique directement contre la paroi de l'ampoule en quartz. Ce design unique permet l'émission intense d'UV dans une plage continue s'étendant de l'UV-A à l'UV-C, une zone spectrale qui est normalement auto-absorbée par le gas. Le plaquage de l'arc au xénon contre l'ampoule limite ainsi l'absorption de ce rayonnement et assure donc un flux élevé.
L'opération d'un arc dans le xénon résulte dans la formation d'un plasma dont la température peut atteindre plus de 8000 K. Forcer cet arc contre l'ampoule de quartz présente donc certains inconvénients, le principal étant simplement l'évaporation de la silice. Ce qui est particulièrement intéressant dans ce modèle c'est que son ampoule est pourvue d'une collerette dans sa partie supérieure (elle est prévue pour une utilisation verticale) afin d'y forcer la condensation de la vapeur de silice qui est portée par les courants de convection. Cela évite que la zone optique que la lampe ne devienne diffusante au bout de quelques heures d'usage.
En restant chez Osram on trouve aussi la Centralux (1983) - il s'agit de la première tentative du fabriquant allemand sur le marché des fluocompactes. Cette lampe fait partie des tous premier models non-intégrées (i.e. à ballast séparé), mais ce produit n'aura jamais la popularité de la fameuse PL de Philips et elle finira par disparaitre avant 1985.
Son design presente une particularité très intéressante: Le problème principal de ces lampes compactes est le contrôle de la pression de vapeur de mercure dans une ampoule surchauffée (la charge thermique y est bien plus élevée que dans les tubes fluos standards). Philips résolu le problème de deux manières différentes; avec l'usage d'un amalgame dans ses SL (fluocompacte intégrée - 1981) et avec des chambres à condensation dans ses PL-S et PL-C (lampes non intégrées - 1982). Osram conçut sa Centralux autours d'une envellope hermétique contenant deux tubes fluorescents coudés et ouverts à leurs extrémités, communiquants ainsi avec l'envellope. Vu que cette ampoule à la plus faible température de toute la lampe, elle devient donc l'endroit où le mercure se condense, permettant ainsi le bon contrôle de la pression de vapeur du métal, et donc des performances de la lampe.
voilà pour ce soir.
Max
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idem pour moi - quand j'était gamin j'ai vu une démo de la colorstar DSX sur le stand Osram, au salon Elec à Villepinte. J'avais été très imprésionné par le changement de couleur de la lampe sous la simple action d'un interrupteur. Depuis j'ai toujours voulu en posséder une, ce qui ne s'est réalisé que récemment. Si tu cherches une de ces lampe, je pense que tu pourras en trouver sur e-bay pour une some modique.
J'ai réussi à mettre la main sur un DSX-T 80W sur Ebay grâce à ton tuyaux, merci Par contre impossible de trouver d'appareillage correspondant, chez un fournisseur tu pense que ça ce trouve?
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Excellent! Bienvenue dans le cercle très fermé des possesseurs de DSX-T. Pour ce qui est de l'alim -le Powertronic PT DSX- il s'agit en effet d'une pièce assez rare et je ne pense pas que beaucoup de fournisseurs ait encore ce model en stock.
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