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je ne parle pas de fusibles mais bien de protection thermique sur appareillage iodure
l'est temps de se réveiler et de sortir le nez du monde merveilleux de l'éclairage
ca fait longtemps que c'est fait
Dellled, je ne sais pas si la norme est réellement française, mais plutôt Européenne. Les premiers à nous avoir mis ça dans les appareillages étaient Lanzini et Disano, puis Platek (c'était pas plus mal pour eux, vu le nombre de lampes cramées...) aussi y est passé, et cela concerne effectivement les appareillages iodures.
D'ailleurs, c'est pas plus mal pour tout type d'encastré au sol, qui se retrouverait couvert de feuilles ou de boue, avec une dissipation de chaleur moindre...
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Bonjour,
je dirais que c'est europen plutôt que français , et me demande sincèrement si, au final , ces nouvelles normes qui impose des nouveaux dispositifs ne sont en fait pas surtout faite ... pour "e****der le monde (tant au niveau "bureaucratie" en générant des frais de dossiers , des paperasses de plus ... qu'au niveau "technique" en rendant plus complexe le matériel alors que souvent le matériel le plus simple s'avère le plus fiable ...sans parler du fait que si c'est pour pondre un nouveau logo sur un nouveau produit attestant de la conformitée a une nouvelle normes, mais sans garantir que le contenu du produit est vraiment aux normes et vraiment vérifié , parce c'est basé sur une autocertif, a quoi bon ? !)
Les bons vieux ballasts ferro d'il y a 30 ans, on n'étais jamais embété avec , et pour peu qu'il soient réalisé avec beaucoup de fer et une section de cuivre généreuse et protégé par des fusibles correctement calibrés , il pouvais encaisser des surcharge largement le temps que les fusibles fondent , et pour la plupart des pannes l'intervention se bornais a changer
-la lampe (évidemment )
et
-les fusibles (si ils avais sautés)
Quand aux encastré de sol, j'ai toujours trouvé ces truc là discutables ( c'est peut être joli, mais c'est souvent pas fiable, et ça contribue surtout a la pollution lumineuse de l'environnement puisque forcémnt ils éclairent vers le ciel !)
P/S/Z
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je ne parle pas de fusibles mais bien de protection thermique sur appareillage iodure
Il me semble que le fusible est une protection thermique...
Bien souvent sur les appareillages iodures il est intégré au bornier de connexion et le fusible est en verre.
Enfin bon je me trompe peut-être, menfin chui électricien moi quand même ! Pas l'impression que ce soit le cas de tout le monde de ceux qui causent.
Exalum
La lumière réfléchie
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effectivement : chuis pas électricien
mais suis pas certain qu on parle de la même chose..
Je crois aussi. En faite il y en a qui parlent de la protection thermique intégré a l'amorceur, d'autres de la protection thermique du fusible en amont de l'appareillage.
Offline
Cela me donne chaud tout à coup ...
Le gars qui branche...
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Bonjour,
puisque il existe plusieurs dispositifs fort différents , et que plusieurs intervenants ne semblent pas parler de la même chose , voyons un peu tous les dispositifs ...
on trouve en général en matière de protections , et pour les classer , deux grandes familles de dispositifs , ceux qui sont a usage unique et fonctionnant par destruction du dispositif de protection , et ceux qui sont réversibles et peuvent fonctionner plusieurs fois ...
Les protection agissant soit lors de surintensités soit lors de surchauffe et ouvrant le circuit par rupture ou fusion d'un alliage métallique ( en sachant que de part leur principe même l'ouverture est définitive et le dispositif est a usage unique )
1-les cartouches fusibles classiques montés dans des supports coupe circuit (se présentent sous forme de cartouches le plus souvent cylindriques , en verre ou en céramique, munis d'embouts métalliques, avec entre les deux, un fil fusible , nu et dans l'air ou noyé dans de la silice en poudre , fil qui est calibré pour fondre au dela d'une certaine intensité ...Bref, le bon vieux fusible connu de tous , remplaçable par l'usager )
2-les fusibles thermiques pris en sandwich dans les enroulements ou plaqué contre la carcasse , au niveau des points chauds (se présente sous forme d'une petite plaquette ou un petit cylindre terminé par deux fils de connexions , cylindre ou plaquette contenant un alliage se rompant a une certaine température , température généralement inscrite sur l'objet, et plaqué ou noyé a l'endroit adéquat dans le ballast ou le transformateur a protéger , souvent non remplaçable par l'usager !)
des dispositifs de protection électromécaniques ou électroniques, agissant dans les mêmes conditions , mais de manière réversible (et pouvant revenir a l'état fermé et fonctionner plusieurs fois )
3-les disjoncteurs thermiques, relais thermiques, et autre "klixon" : ces dispositifs , de formes et dimensions tres variés, boitier rectangulaire avec deux cosses, petit boitier rond avec bride de fixation , boitier parallépipédiques ou étagés avec des bornes à vis ) dispositifs consistent en une ou plusieurs bilame(s) chauffés directement par le passage du courant, ou indirectement par une bobine de fil résistant enroulée autour (une bilame est une sorte de lamlle faite d' un "sandwich" de deux métaux différents, qui se déforme selon la température) qui actionne un contact (généralement un contact NF, qui s'ouvre lorsque la bilame s'est suffisamment déformée pour l'actionner ) le dispositif peut , évidemment, servir plusieurs fois, et il est généralement réarmable manuellement, en actionnant un poussoir ou un levier (il est conseillé de s'assurer que le défaut ayant provoqué son déclenchement ait disparu avant de le ré-enclencher) d'autres dispositifs de ce genre sont réarmable automatiquement (en arrêtant et laissant refroidir l'appareil ) enfin, certains propose même le choix entre réarmement manuel ou réarmement automatique (en général en tournant un petit bouton marqué "auto-hand", bouton placé en retrait dans l'appareil et muni d'une fente pour tournevis , ceci pour éviter toute action involontaire ) ces dispositifs sont tres rarement utilisé sur les appareils d'éclairage , mais sont tres courants pour la protection des moteurs électriques ...
4-les "polyswitch" et autres composants genre "positor" : ce sont des composants fonctionnant comme des résistances CTP (cefficient de température positif) tres fortement non linéaire , qui conduisent le courant quasiment sans résistance en conditions normales et qui deviennent brusquement d'une tres forte résistance au dela d'une certaine température ( ils n'ouvrent pas totalement le circuit mais , a chaud, ils ne laissent passer qu'un faible courant, trop faible pour risque de détruire quoi qu ce soit )
ce genre de composant est généralement inclu dans l'électronique de l'amorceur , parfois mais rarement dans le ballast , ou encore sur un circuit imprimé séparé placé dans le luminaire , et contrairement aux fusibles il est réversible et il n'est pas a remplacer lorsqu'il a agi (le composant revient a l'état initial en coupant le courant , en laissant refroidir, et en rétablissant le courant a froid ...ceci dit, si il y a carrément un court circuit , le composant sera probablement détruit !) ce genre de composant passe souvent inapercu pour l'usager car il est petit , il ressemble a un condensateur céramique, et il est souvent inacessible ...
zelt
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le 4 sert aussi parfois de protection contre les CC, car à fort courant, il s'autochaufe... mais il se détruit souvent par la même occasion... c'est une "petite" protection détournée à pas trop cher et peu encombrant, plutot pour du transistoire.
Pour ceux qui ont une vielle alim de de PC, on le trouve sur le cuivre, sur les pistes secteur avec des pattes en Z et en forme de disque comme decrit par Zeltron, et là il est plutot assez gros (car 230V). Il y a souvent un dessins de resistance en desous ou un nom du genre VCR(pourquoi ?), CTR(pourquoi ?) ou CTN, NTC (le plus courant), voire VR...
Offline
Effectivement, on trouve des composants similaires dans les alimentation de PC , mais effectivement directement en série sur le secteur, et dimensionnés pour des puissances généralement assez grandes vu les puissances des PC récents (souvent 400 à 500W )
on trouve aussi dans ces même alim des composants notés VDR (pas VCR ! VCR= vidéo cassette recorder = en français : magnétoscope !) ceux ci fonctionnent en cas de surtensions et se montent en parallèlle sur la tension à limiter et non en série , on trouve parfois des VDR dans les amorceurs pour lampes SHP ...
zeltron
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On parle beaucoup de l'effet redresseur avec les lampes DHI, mais pourtant on ne mentionne jamais ce même phénomène avec les fluorescents! En Europe j'imagine qu'on ne voit à peu près jamais ce problème avec les fluorescents car les selfs, souvent utilisés avec les fluorescents, ne prédispose pas à ce phénomène. Ici par contre, le 120V nous oblige à utiliser des autotransformateurs, qui EUX peuvent fonctionner aisément avec une lampe qui redresse!
Le problème est tel que les lampes DHI qui redresse passent à peu près sous silence sur Lighting Gallery entre autres (on en parle parfois mais seulement de temps en temps). Ce sont surtout les fluorescents qui couvre le sujet de l'effet redresseur!
Un tube fluorescent qui redresse peut causer de sérieux dégâts, généralement les mêmes que ceux décrit dans ce sujet. Par contre ajoutez dans la recette le goudron utilisé pour encapsuler les ballasts, et s'il y a lieu, l'huile du condensateur (parfois des BPCs!), même si ce dernier protège assez bien le ballast contre le redressement. Dans beaucoup de cas, l'arc dans la lampe finit par détruire l'électrode qui, manquant de substance d'émission, chauffe à blanc pour compenser. L'arc vaporise le filament, fait fondre toute l'électrode et attaque le verre, qui alors fond et fait entrer l'air dans le tube. Entre-temps, l'extrémité brûlante du tube a le temps de faire quelques dégâts. Souvent la douille a le droit à un peu de cuisson, ou toute l'extrémité du luminaire s'il est en plastique!
Plusieurs amateurs d'éclairage (incluant moi) recherchent à recréer expressément ce phénomène, bien entendu dans un milieu contrôlé. C'est assez fascinant (et marrant aussi!) d'utiliser ses vieux tubes fluorescents jusqu'à la toute fin!
Dans le cadre d'une installation d'éclairage, les ballasts sont généralement équipés de protection. Les électros utilisent je crois soit la détection de continuité des électrodes (une électrode cassée étant généralement complètement dépourvu de substance d'émission), soit la détection du redressement (par condensateurs je crois).
Les ballasts magnétiques à démarrage rapide utilise un système assez ingénieux, quoique simple. Les ballasts à démarrage rapide utilisent des bobines basse tensions pour chauffer les cathodes. Ces bobines sont conçues pour chauffer les cathodes juste assez pour permettre le démarrage des lampes à une tension d'environ 200V tout en évitant de démarrer les tubes en cathode froide. Résultat: si une cathode se casse, elle n'est plus chauffé, la tension d'allumage est par conséquent trop élevé et la lampe ne démarre pas.
Dans le cas où on utilise des lampes à démarrage instantané (les Slimline T12), rien ne protège le ballast, si ce n'est que la protection thermique. Un fusible serait le bienvenu, mais on ne les utilise à peu près jamais pour protéger les ballasts par ici.
Bonjour,
non , la suppression du condo n'augemente pas le courant dans le ballast ! en fait le ballast consomme du réactif et le condo fournit du réactif (qui compense en grande partie le réactif consommé dans le ballast ) ce qui fait en sorte que le courant en ligne est inférieur au courant dans le ballast (je sais, c'est un peu déroutant que la somme de deux courants soit plus petite que chaque courant et non plus grande ...mais c'est une somme VECTORIELLE !)
Quand on supprimme le condo, le courant en ligne augemente et prend la valeur du courant dans le ballast et la lampe ( si vous avez deux ampèremètres, une platine avec un condo, un inter, et un peu de temps, faite l'essai de mesurer le courant en ligne et le courant dans le ballast , en montant un inter en série avec le condo et en ouvrant l'inter à chaud , inter fermé le courant en ligne sera plus bas , mais qu'on ouvre ou ferme l'inter en série avec le condo, le courant dans le ballast sera le même )
une démonstration théorique pourrais être faites , vectoriellement, avec des diagrammes de fresnel , mais ça supposerais , pour le rédacteur du post ,de joindres ces diagrammes et quelques explications , et pour le lecteur de bien maitriser ce genre "d'outil mathématique" ...
La suppression du condo ne risque donc rien pour le ballast puisque le courant dans ce dernier ne change pas , seul le courant en ligne est plus grand, et plus réactif (a l'échelle d'un particulier et pour un appareil unique, ça n'a guère d'importance , mais pour une installation publique ou industrielle il en est tout autrement ...le surcroit de courant réactif conduira: a une obligation de surcalibrer les ligne , et a un surcout facturé par EDF !)
Zeltron
C'est généralement vrai, mais j'y ajouterais quelques exceptions. Ici nous avons des ballasts CWA qui sont en gros des autotransformateurs combinés à une bobine élévatrice et, sur les ballasts SHP, un condensateur entre les deux (ou après la bobine élévatrice, en série avec la lampe pour les autres types, mercure, halogénures...). Sur ces ballasts on ne peut PAS enlever le condensateur, car celui-ci non seulement compense les pertes réactives, mais régule le fonctionnement de la lampe.
Un autre type de ballast, que l'on appelle "Magnetic Regulator" ou "Regulated Lag" utilise une troisième bobine branchée à un condensateur, ce dernier régulant la lampe via le circuit magnétique du ballast, à savoir le noyau en fer laminé. Le voltage est étonnamment stable sur ce type de ballast, au coût de quelques watts de pertes supplémentaire. Encore là, impossible d'enlever le condensateur, au risque d'un fonctionnement instable de la lampe.
Finalement un dernier ballast, le CWI qui est un simple transformateur à primaire et secondaire isolés électriquement muni d'un condensateur en série avec la lampe. Comme toujours, impossible d'enlever le condensateur pour les mêmes raisons.
Ce sont des ballasts que l'on retrouve surtout en Amérique du Nord, 120V oblige. En Europe le 230V permet l'utilisation de selfs, bien plus simples et plus durables aussi!
Propriétaire d'une collection de plus de 250 fluorescents et 500 lampes incandescentes!
Offline
Bonjour,
oui, je connaissais ces principes de ballasts à effet "fero-résonnants" , qui ont un effet élévateur et régulateur de tension , et qui nécessitent un condensateur travaillant en résonnance (lequel jouant un rôle actif dans la stabilisation , il ne faut pas le supprimmer , la suppression de celui ci rend l'ensemble complètement instable !) mais, en europe , et avec le 230v 50Hz (au lieu de 120V 60Hz ) il n'y en a eu que tres peu , sur quelques rares réseaux en 110v 50Hz , et on ne les utilisent plus depuis belle lurette !
depuis que tous les réseaux sont en 220...230V on utilise, effectivement, une self en série, c'est bien plus simple , moins lourd, et bien plus fiable !
Par contre, ce principe étais utilisé , beaucoup plus fréquemment , en europe, dans les régulateurs de tension à fer saturé pour TV ...du moins a l'époque ou ces TV craignais les sautes d'humeur du secteur et n'étais pas régulés en interne (avec l'avènement des alimentations a découpage, ces régulateurs pour TV ont été complètement abandonnés puisque les alimentation a découpage des TV sont régulés "en interne" , et n'intéressent plus personne !
ces engins, volumineux et tres lourds , finissent parfois en brocantes et vides greniers (ou ils ne se vendent en général jamais !) puis a la déchetterie ...sauf lorsqu'on a l'idée farfelue de les détourner de leur rôle de régulateur pour ...faire sa muscu !
Pour le principe de ces régulateurs de tension pour TV , voire ici :
http://www.tsf-radio.org/forum/forum.ph … 659#110659
(c'est un forum de radio ...)
pour l'aspect de ces appareils, et leur usage détourné , voire là :
http://www.letempledelaforme.com/postx39759-0-30.html
(c'est un forum de muscu ...)
P/S/Z
Offline
Bonjour
Après 2 ans de mise à l'épreuve de ballast elecroniques sur notre agglo, le constat pour le moment :
- COSMO : pas de probleme, aucun retour
- JCL : très très peu de retour
- ABEL : enormément de retour dans toutes les générations, donc pour le moment on a suspendu la pose.....
cordialement
Offline
et on commence la pose des SOGEXI à partir de septembre pour voir.
Offline