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En effet, la vidéo est sympa ... plus que quelques jour!
LuxOr, vu que tu passes par là, peut-tu enfin me dire ce qu'il en est des docs Mazda?
Oui ou alors ils ont installés un réflecteur circulaire.
Les lanternes de style devaient éclairer vert, si elles sont en iodures, sûrement à cause de lampes 100 au lieu de 150 ou l'inverse.
C'est de la iodure les lanternes de style?? Ça ressemble plutôt à de la mercure défraîchit, ou alors il se sont bient planté dans l'installation...
Salut Yves,
Pour répondre à ta question, le queusot de type Jaeger a un tube de pompage qui est coudé en L et est attaché sur le coté du quesot au lieu d'être dans l'axe. Il s'agit d'une des plus anciennes constructions du pied de la lampe ; tu trouveras de plus amples informations en suivant ce lien.
En ce qui concerne le getter mécanique, il s'agit simplement de granulés de tungstène qui par frottement permettent de nettoyer la surface interne de l'ampoule quand le noircissement dû à l'évaporation du filament devient trop évident. Avant l'avènement des lampes halogènes en 59, les lampes de forte puissance nécessitaient l'usage d'une très large ampoule afin de limiter la dépréciation du flux dû au noircissement. Ce problème était particulièrement sévère avec les lampes à filament suralimenté pour l'éclairage studio et il était nécessaire de nettoyer l’ampoule de temps à autre afin de maintenir un flux optimal et éviter le problème de réabsorption optique qui peut amener à la destruction de la lampe. Autant dire que l’avènement des lampes halogènes à vraiment simplifié l’utilisation de ces sources !
Je continue la série avec une pièce très, très rare, la première lampe commerciale au xénon à arc court : la Osram XBO 1001 de 1952, présentée ci-dessous avec et sans sa coque de protection.
Une protection est nécessaire pour ces lampes car elles sont sous pression à froid et il existe un risque d’explosion qui peu causer des ravages sur l’utilisateur et comme les morceaux de quartz ne sont pas bien visible aux rayons X, leur extraction est plutôt laborieuse. Rassurez vous, j’ai pris des précautions quand j’ai photographié la lampe à nu.
Pour ce qui est de l’histoire de cette lampe, elle débute vers le milieu des années 1930 quand l’invention des amenées de courants scellées hermétiquement aux enveloppes de quartz permis les premières expériences avec les arcs électriques sous haute pression. Avant la fin de la décennie il fût découvert simultanément en Angleterre et en Allemagne que certains gaz nobles, et en particulier le xenon, émettent une lumière à spectre continu quand ils sont sujets à des arcs et décharges à fort courants. De cette découverte résultera les lampes flash à usage photographique et les lampes à arc court pour la projection, deux types de lampes qui sont encore utilisées de nos jours.
De retour aux années 30, la recherche sur le sujet des arcs et décharges dans le xénon se concentra sur les tubes flash et les arcs long en Angleterre, et sur le sujet des arcs courts en Allemagne. Ce dernier axe d’étude sera poursuivi durant les années 40 principalement dans l’est du Pays, à l’université de Greifswald, et par le biais de la coopération avec Osram cette recherche résultera dans l’introduction de la XBO1001 en 1952.
Cette innovation fût très importante car elle permit le remplacement des arcs au charbon par une source de lumière plus propre, plus stable, et surtout plus efficace, dans les applications tels que la projection cinématographique et les sky-trackers (projecteurs à faisceau étroits). L’innovation fût tellement significative que la conception de ces lampes n’a quasiment pas changé au cours des dernières 60 ans, et de nos jours ces lampes restent des sources inégalées dans leurs applications! Mis à part les lasers, aucune source optique n’arrive à fournir une combinaison de luminance, de flux total et de qualité spectrale (Ra97 !) telle que celle fournie par les lampes au xénon. De nos jours elles sont plus économiques à construire et à utiliser que les lasers, mais il est possible qu’à l’avenir des sources à base de lasers finissent par supplanter les lampes au xénon. Pour cela il faudra une sacrée optimisation des coûts de fabrication et d’utilisation des lasers de puissance, et en attendant ces lampes au xénon règnent sans partage sur les applications nécessitant les plus fortes densités de flux optique.
Voilà pour aujourd’hui, je continuerais plus tard au sujet de ces lampes car il y a eu de la diversification durant ces six dernières décennies et j’ai aussi acquis une lampe qui vaut le détour, il s’agit d’un monstre de 20kW avec des électrodes refroidies par circulation d’eau, et utilisé pour l’éclairage du site de lancement de Cap Canaveral
Max
P.S. : LuxOr, as-tu reçu mon mail concernant les docs Mazda?
... et c'est ce qui définie en partie la qualité du produit! Les fabriquant désirant proposer les produits les moins chers du marché (regardez vers l'est) ne s'embarassent certainement pas du triage des diode selon leur teinte de lumière avant l'assemblage des composants. Ca fait des économies mais le résultat final est souvent très laid.
Sinon, elle sont bien sympas tes photo Hugo. Le rendu de nuit est vraiment superbe mais je me demande bien quel est l'intérêt de laisser les LEDs allumées le jour. La LED a beau être une solution éclairage efficace du point de vue énergétique, il n'empèche qu'il n'y a rien de mieux que des luminaires éteints pour faire des économies, surtout en plein jour que lesdits luminaires contribuent si peu au rendu final de "l'oeuvre" éclairée.
Ha, ben finalement Estoril lit bien les messages
C'est intéressant ces détails sur les nomenclatures des tubes fluos fabriqués et/ou utilisés en Amérique du Nord - perso, je ne m'y retrouve jamais dans ces codes et je prefère de loin les références européennes! Sinon, les tubes fluos de 19W et de 66 cm de long n'existent effectivement pas de ce coté-ci de l'atlantique (du moins pas à ma connaissance)
La vache, il y a des sacrés reliques à Conflans - ça va être le massacre quand toute ces gamelles seront remplaçées par de la LED bon marché!
Les autres avanceront les solutions de réduction de puissance avec la LED notamment, sauf que la commune n'aurait jamais les moyens de mettre en place ce système sur son territoire.
Si cela est vrai aujourd'hui, la situation changera rapidement dans les années à venir du fait de la baisse significative des prix des luminaires LED - CREE propose déjà un modèle basic à 100$, et je pense que dans 5 ans des système LED à variation automatique de puissance seront dispo dans la gamme de prix des luminaires sodium basic d'aujourd'hui. Donc il est fort probable que d'ici une décenie des petites villes comme celle que tu cite ait très bien les moyens d'investire dans de la LED à variation de puissance.
En effet la Philips TUV 6W était une source économique d'UV trés appréciée en son temps.
Plus d'un an après le dernier message ( !), je continu ce fil avec deux dinosaures sortis tout droit de l'industrie Polonaise.
Pendant l'ère soviétique, bon nombre de fabricants de lampes des pays de l'est furent technologiquement en retard par rapport aux larges corporations de l'ouest. C'est ainsi qu'en Pologne le développement des lampes aux halogénures métalliques ne débuta que dans les année 80, tant à cause d’un manque de connaissances et de compétences, que d’un accès limité aux matières premières de qualité. C’est ainsi que les premières lampes Polonaises à être commercialisé à la fin des années 80/début 90 ne furent pas plus avancées que leurs ancêtres Allemandes, Néerlandaises ou Américaines des années 60! Malgré leur commercialisation récente, mais éphémère, ces lampes sont donc des témoins historiques certains des tout premiers développements en la matière, et j’ai eu la chance de pouvoir mettre la main sur deux de ces modèles.
La plus ancienne lampe introduite par Polam est la LRJ 400W (vue ci-dessous en fonctionnement), une mauvaise réplique des toute premières HPI de Philips et basée sur un mélange d’iodures de sodium, thallium et indium, produisant les trois couleurs primaires qui donnent en principe une lumière blanche par synthèse additive.
… en principe, car justement ces LRJ n’arrivent pas à générer une lumière blanche. Il y a plusieurs problèmes qui expliquent cela: d’une part cette lampe est construite comme une lampe à mercure sans une gestion adéquate des pertes thermiques aux extrémités du brûleur. D’autre part, cette lampe fût initialement conçue pour un usage au dessus de 4 ampère sur ballast sodium, mais il fût vite découvert qu’à ce régime la durée de vie de la lampe n’excédait pas quelques centaines d’heures – la faute à la piètre qualité des matériaux (cf les lignes de gaz dans le quartz, visible sur la photo). Bref, pour limiter la vitesse de dégradation du brûleur il fût donc décidé de spécifier ces lampes pour un usage sur ballast mercure à une intensité en dessous de 4 A, ce qui boosta la durée de vie à … 2000 heures. La nécessité de changer ces lampes deux fois par an n’est pas la seule conséquence des performances réalisées, le problème est aussi que le brûleur n’est pas suffisamment chaud afin d’assurer une bonne pression de vapeur des différents halogénures métalliques, d’où l’impossibilité de générer une lumière blanche digne de ce nom.
La deuxième lampe, une LRJD 400 (voir ci-dessous), adressa ce problème de lumière blanche avec l’emploi d’une chimie basée sur le dysprosium et d’une meilleure isolation thermique du brûleur.
Tout comme pour la LRJ, la piètre qualité du quartz employé empêcha un fonctionnement à la température optimale – problème qui fût moins critique avec la nouvelle chimie. Ce qui est intéressant c’est justement cette chimie qui est basée sur un mélange d’iodures de dysprosium, de thallium et d’indium, qui est en fait la toute première composition formulée (Westinghouse, 1960s) pour la génération de lumière du jour, et abandonnée à la fin des années 60 au profit des systèmes Dy/Tl et Dy/Tl/Cs.
La faible pression de vapeur résidant dans cette LRJD ainsi que la présence d’indium résulte dans l’émission d’une lumière à teinte très froide, certainement supérieure à 7000 K.
de rien, c'est toujours un plaisir de traiter de ces sujets là
En ce qui concerne la petite note en rouge, la raison de sa présence vient du fait qu'au début du XXème siècle un cartel s'est formé entre les différents producteurs de lampes en Europe (Philips aux Pays-Bas, Osram en Allemagne, GE en Angleterre, Thomson-Houston en France, etc): l'organision Phoebus, dont le but était une parcellisation du marché Européen et un accord sur les prix et la durée de vie des lampes afin de limiter la concurrence au maximum. Jusqu'à la seconde guerre mondiale, Philips contrôla ainsi les marchés du Benelux, d'une partie de la France et de l'Europe du sud.
C'est dans ce contexte que la mention en rouge est indiquée sur l’emballage de ta lampe afin d'empêcher qu'un détaillant quelconque (à l’époque) ne se mette a importer des lampes Philips en provenance des Pays-Bas pour les revendre par exemple sur le marché Allemand, qui à l'époque était contrôlé par Osram. C’était donc une mesure préventive visant à maintenir l’intégrité des accords Phoebus.
Sachant que ce cartel vis le jour vers les années 20, je pense que ta lampe a en fait été construite en fait après l’introduction de la ½ Watts, ce qui doit en faire une des dernières de ce modèle commercialisé sur le marché de l’éclairage général – ce qui contredit ma précédente analyse.
Félicitations pour ces superbes acquisitions! La 1/2 Watt date de Août 1928, et la seconde lampe a été vraisemblablement fabriquée avant 1913 (je ne vois pas de code date sur tes photos) - les deux proviennent de la fabrique d'Emmasingel, à Eindhoven, Pays-Bas.
La mention "1/2 Watt" sur ta première lampe se réfère à la consommation par unité de flux, qui à l'époque était la "bougie", égale à un peu plus de 5 lumens. Le contexte historique est qu'à l'époque de l'introduction de ces lampes, en 1913, les sources à filament de carbone et à filament de tungstène étiré et opérant sous vide étaient d'usage courant sur le marché de l'éclairage domestique. Afin de motiver les usager à acheter les nouvelles lampes, qui bien sûr étaient plus chères, on indiquait clairement le rendement qui était à comparer aux 1.5 watts/bougies des lampes au carbones et aux 0.75-1 Watts/bougie des lampes tungstène primitives. Il fallut moins de cinq ans pour que les nouvelles lampes à atmosphère gazeuse dominent quasi-entièrement ce marché-là ... le rythme d'adoption fût plus rapide que pour les LEDs ou les fluocompactes!
Un point intéressant dans la transition des lampes à filament droit a celle à filament bobiné est que seuls les modèles supérieurs à 25W sont pourvus d'un remplissage d'argon-azote afin de limiter le taux d'évaporation du filament. En dessous de 25W, les pertes caloriques par conduction et convection sont trop importantes quand une atmosphère gazeuse est présente. Il en résulte que en dessous de cette puissance limite toutes les lampes sont sous vide (à l'exception des lampes au krypton ou xenon, mais c'est une autre histoire) et le rendement des lampes est quasiment identique que le filament soit droit ou bobiné. Cependant, le fait reste que toutes les lampes à filament droit ont disparu du marché de l'éclairage général et la raison principale est que dans les années 1900 à 1930 un fort développement de la mécanisation de la production des lampes a eu lieu afin de réduire la main-d’oeuvre au maximum, et il s’est vite avéré que la structure complexe des lampes à filament droit (= beaucoup de supports) était incompatibles avec les nouvelles méthodes de productions. La transition technologique des lampes à incandescence dans les années 1910-1920 n’a donc pas été entièrement motivée que par des raisons de meilleur rendement énergétique des sources de lumières.
Salut Yves - ne t'inquiète pas si je ne poste que rarement. Je suis bien occupé en ce moment, je change d'employeur et j'ai deux publications scientifiques sur le feu ... ça se calmera un peu en 2014
Pour ce qui est de la technologie QL, ça fait déjà plus de deux ans que ce n'est plus sous le giron de Philips, le business a été vendu en juin 2011 car ce n'est pas un marché suffisament large pour un grosse boîte comme eux.
Sinon je suis d'accord avec toi que c'est une technologie attrayante du fait de son principe de fonctionnement. Les systèmes en 165W sont plutôt rares, j'ai la lampe et l'antenne mais je cherche encore le driver HF (faut dire que je n'ai pas cherché avec beaucoups d'efforts).
La lampe elle même a été le sujet de certains soucis de conception car la forte puissance dissipée dans son volume rend la gestion de la température d'amalgame assez délicate. Pour ce faire, la cavitée réentrante de l'ampoule a une conception non standard avec un capillaire central qui rentre dans l'antenne même et place l'amalgame mercure près de la base métallique de la lampe afin de maintenir la temperature au plus bas niveau.
Cette conception particulière (et surtout très couteuse) ainsi que d'autre characteristiques font de ce système un cas assez unique dans la technology à induction. En tout cas je te souhaite bon courage pour trouver un tel ensemble.
ahhh sa y est j'ai retrouvé ma boite a chaussure!!
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C'est de la grosse boîte ... tu pourrais y ranger toutes tes paires de chaussures!
Sinon, très sympa la photo de famille de Saunier Duval ST, j'en ai déja vu quelques-unes dans nos campagnes. Je ne suis pas du tout lanterne, mais voilà un modèle vintage que j'installerais bien dans mon jardin (enfin, quand j'en aurais un). Je verrais bien une mercure claire dedans (je sais, l'optique est pour du BF), voire du BF de première génération.
Interessant - et quel aspect the cette technologie te rend "fou" au juste?
T'as raison Zelt, acheter ses lampes (et autres choses) via internet est bien trop hasadeux!! En attendant, ça me fait moins de compétition sur e-bay
Ca, ce n'est qu'un avis. Mon expérience est un peu différente: sur les dizaines de colis que j'ai reçu ces dernières années je n'ai eu que deux déconvenues, ce qui est plus que raisonnable sachant que les lampes venaient des quatres coins du monde.
Si, ça s'appelle "e-bay"
rappelez vous cette tof qui a été prise par iridium:
les belles VM1 en BF 125W qui éclairait cette rue on jerté et on laissé place a des ECLATEC MOANA cosmo 90W
voila le resultat:voili voilou pour l'instant!
Le resultat est super et j'imagine que l'amélioration de la qualité de l'éclairage est appréciable, mais remplacer des BF 125W par de la Cosmo 90W est un peu overkill à mon avis. Le ballon fluo dans son luminaire fournis un peu moins de 5000 lm, soit 1000 lm de moins que ce qu'un système en Cosmo 60W délivre...
Il faudra qu'on m'explique ce qui leur à pris de remplacer partiellement les Lyre mercure de la place St Michel avec des modèles à lampes Cosmo tombantes.
On en prend plein la figure, c'est super éblouissant.
Pourquoi ne pas avoir pris les mêmes réflecteurs des nouvelles sur le pont juste à coté...
A mon avis, dans leur préparation a la mise en obsolescence des installations mercures, la ville de Paris a simplement repris la même configuration optique (i.e. lampe tombante sans optique) sans tenir compte du fait que la cosmo a une bien plus grande luminance que les ballon fluo... bref, du travail baclé.
Si je me souviens bien, sur le parvis de Notre-Dame ils ont fait la même chose quand ils ont rétrofitté les lanternes en iodure métallique tubulaire claire. La différence est que les lampes d'origines étaient des incandescentes, donc ça n'a pas changé grand chose du point de vue de l'éblouissement.
Bonsoir Estoril.
Nous en avons parlé . . . . la voilà la fameuse lampe avec "anti-vol" . . . . j'en possède quelques exemplaires, une avec la mention (PROPRIETE PRIE IMPERIALE) - une autre (VOLEE AUX CHARBONNAGES DES CHEVALIERES) . . . . tout un programme ! ! !
Yves
"Volée aux Charbonnages des Chevalières", sérieusement?? voila une indication qui est honnète
Pour revenir au lampes "anti-vol", aucunes ne semblent avoir un pas de vis inversé pourtant... ça, c'est un moyen efficace de prévention de vol, alors que le marquage peu s'effacer.
Max
@ max: voila les tofs
une CLAUDE "VISSEAUX" 200W 125/130V a noter que la lampe est tamponné: "VILLE DE BORDEAUX"
http://img7.imageshack.us/img7/7988/5xxb.jpghttp://img443.imageshack.us/img443/4530/5tfa.jpg
une "VISSEAUX" 150W / 2250lu 125/130V
http://img69.imageshack.us/img69/7823/lvt7.jpgune OSRAM 75W / 1000lu 130V la boite na pas la bonne marque
http://img571.imageshack.us/img571/5383/80vo.jpgvoili voilou...
Merci pour les photos de lampes, c'est en effet très intéressant, surtout celles estampillées "ville de Bordeaux" et qui tendrait à indiquer la relative rareté (ou le coût) de ce type de lampes à l'époque de leur utilisation.
J'ai aussi quelques lampes françaises dont le flux lumineux est indiqué sur le tampon. A ma connaissance, cette indication est assez inhabituelle pour un usage en éclairage général, ce qui m'amène à penser que ces lampes là étaient destinées spécifiquement à l'éclairage publique où les sources étaient classifiées en terme de flux minimum adapté à chaque applications (route secondaire, voies primaires, etc..) et optiques.
Max
ha ha, je l'ai aussi celle là mais en version Mazda. C'est la même construction, les même characteristiques mais un tampon différent. J'imagine que tu as remarqué la construction de type Jaeger du queusot, ainsi que la présence du getter mécanique qui permet de maintenir une ampoule propre.
Le gros spot en bas de la vitrine n'en est pas vraiment un, c'est en fait une lampe flash à argon des années 30, fabriqué par Philips pour les applications stroboscopiques. Il s'agit là d'une des première formes de flash electroniques introduites sur le marché.
On continue avec, comme promis, une de ces fameuses lampes à incandescence pour un usage sur circuit série - une General Electric 6.6A 2500L. Ce qu'il faut savoir, c'est que ce type de lampes ne sont pas classées en terme de puissance ou de tension, mais en terme de courant (6.6 A) et de flux (2500 lm dans le cas présent) du fait de l'usage spécifique de cette classe de lampe.
Il fût un temps où cette famille particulière de lampes compta toute une série de modèles allant de 250 à 20,000 lm. Sur la photo ci-dessus on notera que les fils d'amenée de courant se rapprochent l'un de l'autre avant de rejoindre le filament. C'est cette section qui s'amorce, qui fond et qui court-circuite lors de la coupure du filament en fin de vie.
Dans la classe des lampes inhabituelles, on a ensuite une des toutes premières sources à incandescence destinée à la projection cinematographique. Il s'agit d'une Philips 6004S des années 30. Cette bête consomme 900W et tire près de 50 A!!
Sa forme d'ampoule particulière est destinée à controller le noircissement de la lampe au cours de sa vie. En effet, la lampe fonctionne en position vertical, culot en haut, et les flux de convection de l'atmosphère surchauffée au niveau du filament remontent dans la section large de l'ampoule en emportant les vapeurs de tungstène. Le métal se dépose ainsi dans la partie supérieure sans entraver l'émission lumineuse de la partie inférieure.
On fini pour aujourd'hui avec une lampe à filament de tungstène tiré à usage maritime. Cette GEC-Osram a la particularité d'être pourvue d'un filament avec trois connections electriques, permettant ainsi l'usage de la lampe tant sur circuit auxilliaire à 35V, que sur réseau 250V.
comme promis... chose due!
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voivi les tofs des 2 girardin tambour:
et les vieilles lampes??
oui, en cas de rupture du filament la surtension résultante déclanche un système simple qui court-circuite la lampe défectueuse afin de rétablir la continuité dans le circuit.
Dans les guirlandes de Noël ce système est un simple fil oxydé enroulé autours des amenées de courant de chaque lampe. Quand le circuit fonctionne normalement la tension aux bornes de ces parties isolantes n'excède pas les 3-12V, mais quand un filament lache, c'est toute la tension secteur qui se retrouve aux bornes du fil oxydé de la lampe défectueuse. Il en résulte un arc qui détruit la couche d'oxyde et cause de ce fait un court-circuit rétablissant la continuité.
Pour ce qui est des système d'éclairage public, le "fusible" consiste en un disque métallique oxydé placé entre les contacts de la lampe, ou alors dans las pluspart des sytèmes, une structure particulière des amenées de courant dans la lampe qui vient à se souder en cas de surtension. J'ai quelques lampes avec ce genre de construction, je posterais des photos plus tard.
des tofs des tofs!!!
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+1
j'ai aussi de vieilles lampes!
a metre les tofs
C'est intéressant tout ça! de quel genre de lampe s'agit-il?
t'as les photos?
Content que ça plaise! je continuerai avec d'autres photos de lampes anciennes un peu plus tard.
Pour répondre à Fred au sujet de la Sylvania en 20A, les réseaux série régulés en courant ont été très populaire pendant la première moitié du XXème siècle aux States, et à moindre mesure en Europe aussi. Ce type de réseau s'est dévellopé vers la fin du 19ème siècle avec l'apparition des lampes à arcs à électrodes de charbons, sources qui furent très prisées pour l'éclairage public et industriel avant l'avènement des lampes à incandescence moderne vers 1913. Le problème de ces lampes à arc est qu’un appareillage complexe et couteux est nécessaire afin de réguler le courant d’arc, ainsi ces lampes furent-elles connectées en série à un seul régulateur, ce qui simplifia ces installations et limita leur coûts d’investissement (moins de cable et un seul ballast pour toutes les lampes).
La démocratisation des lampes à incandescence à partir de 1890 n’a pas mis fin à l’usage des lampes à arc car de fortes intensités lumineuses sont généralement nécessaire pour l’éclairage industriel et public, or les premières lampes à filament de carbone émettaient trop peu de lumière pour ces applications. Avec l’évolution et l’extension des réseaux d’éclairage public il fut nécessaire au début du XXème sièce d’intégrer des sources de forte et de basse intensités dans un seul circuit. C’est ainsi qu’on en vint en 1900 à dévelloper des lampes à incandescence prévues pour un usage sur circuit série à courant constant afin de satisfaire les demandes techniques relatives à l’éclairage des routes secondaires, par exemple, et ce tout en continuant à utiliser les lampes à arc sur le meme circuit. Le courant étant constant, c’est la chute de tension aux bornes de la source lumineuse qui définit sa puissance et son flux. Parmis les différents standards d’intensité le 6.6A fût le plus populaire – ce standard fût aussi un des premiers définit lors du dévellopment des lampes à arc vers les 1850-1870. L’intensité maximale utilisée fût 20A et mise en oeuvre dans les installations les plus puissantes afin de limiter la tension totale du circuit, qui dans bien des cas atteignait 5 kV voir plus.
Il est intéressant de noter que ces réseaux sont monofilaire (c’est en sorte une grosse guirlande) et forment une boucle fermée par le régulateur. Cette alimentation était le plus souvent un gros transformateur à dispersion de flux dont le noyaux flottant voit sa position ajusté mecaniquement en fonction de la charge du réseau. Cette régulation est très importante car la characteristique tension/courant des lampes évolue constament et certaines sources viennent à griller, et le maintient du courant à un niveau optimal est nécessaire afin de ne pas affecter le flux et la durée de vie de l’ensembles des lampes.
Cette manière de concevoir les réseaux d’éclairage urbain a persisté en grande partie aux States jusque dans les année 50, quand la démocratisation des lampes à décharge moderne (surtout les lampes au mercure) a rendu ce type de système osbolète du point de vue coût et rendement. Les Américains étant cependant très conservateurs, beaucoups de ces réseaux on survécus jusqu’à nos jours (toutes en incandescence bien sûr), bien que maintenant ils ne représentent qu’une infime fraction de l’ensemble du parc EP installé. Lors d’une visite en Californie il y a quelques année j’ai vu des secteurs rénovés en LED qui cotoyaient des vielles installations séries – c’était un sacré contrast et je me demande si ces reliques existent encore!
Ce qui est aussi intéressant c’est que des lampes au mercure fûrent aussi dévellopées pour les circuits série. Ce genre de produit ne fût jamais populaire et les lampes à arc série fûrent vite remplacés par des combinaisons lampe à décharge + ballast pour réseau parallèle. En ce qui concerne les lampes à incandescence, l’usage d’une régulation en courant plutôt qu’en tension fût bénéfique pour le rendement et la maintenance de flux. Pour le rendement, ces lampes ont un filament court et épais (faible tension !) qui ont moins de pertes thermique dans le gaz de remplissage de l’ampoule que les long et fin filaments des lampes à usage sur secteur 110 ou 220V. Pour ce qui est de la maintenance de flux, une lampe à filament normale noircit avec le temps et la résistance du filament croît graduellement du fait de la perte de tungstène par évaporation. Sur réseau parallèle il en résulte que la puissance de la lampe décroît alors que sur réseau série elle croît avec le temps – dans ce dernier cas l’augmentation du flux filament compense le noircissement, donnant un flux total de lampe quasi constant durant toute sa durée de vie! Je pense que c’est d’ailleur pour cette raison que les réseaux 6.6A sont encore utilisés de nos jours pour le balisage des piste d’aéroports.
Mais faut pas être traumatisé par l'informatique comme ça mon cher Zelt! tu as été agressé par Windows 98 dans ta jeunesse? C’est que ça peut être vicieux ces choses là! Blagues à part, je n'ai encore rien posté au sujet précédent car je n'avais simplement pas le temps (et mon PC se porte bien, merci).
Pour répondre à Yves, voilà quelques photos d'une partie de mes "vitrines", en commençant part la troupe des lampes spectrales, avec quelques grosses mercures au fond (attention aux incendies de modem 28 kBd et de câble télécoms, j'envoi des images non compressées afin d'en faire profiter tous le monde):
Ensuite quelques lampes plus standard, en notant tout de même une Claude mercure en 2kW près du centre, et tout à gauche une lampe à filament de tantale et une autre au carbone pour usage photométrique. Ah oui, aussi une petite Philips HPI/TD 10,000W de 1971 qui traîne négligemment dans la moitié gauche de l'image ... finalement c'est pas si standard que ça...
Ci-dessous on passe à un autre rassemblement de lumière, avec en entrée quelques grosses lampes à incandescence. Celle de gauche au premier plan (une Sylvania), servait à l'éclairage public aux States sur circuit série 20A ... bref une antiquité malgré sont aspect récent.
En plat principal on a un assortiment de lampes à incandescence et à décharge assez rares. La grosse lampe orange est un ballon fluorescent jaune provenant des US (une Westinghouse de 400W, 1969) qui servait dans les années 60 à la mise en valeur des section de route dangereuses - la teinte jaune contrastant énormément avec le blanc-bleu des mercure traditionnelles permettait d'éveiller l'attention des automobilistes. La lampes à incandescence posée à plat en diagonale date de 1913 (une GE-Mazda model C), et l'une des toutes premières lampes à filament de tungstène bobiné à remplissage gazeux - rien de moins que l'ancêtre le plus ancien des lampes à incandescence moderne.
Puis en dessert on finit avec un autre assortiment de lampes à filament de carbone (en premier plan) remontant jusqu'à 1885! Les deux grosses lampes du fond sont plus récente (entre 1930 et 1960) et sont à usage optique (projection).
Voilà pour la petite visite.